X-Git-Url: https://nos-oignons.net/gitweb/website.git/blobdiff_plain/c802283fb045694acb20bc6c8c9cf5e5035e876d..0f9ee8dcb849d6931f3d410a6f49d1d116376115:/Actualit%C3%A9s/20150615_france_inter_secret_d_infos.mdwn diff --git "a/Actualit\303\251s/20150615_france_inter_secret_d_infos.mdwn" "b/Actualit\303\251s/20150615_france_inter_secret_d_infos.mdwn" index c36b905..811aa50 100644 --- "a/Actualit\303\251s/20150615_france_inter_secret_d_infos.mdwn" +++ "b/Actualit\303\251s/20150615_france_inter_secret_d_infos.mdwn" @@ -23,7 +23,7 @@ interdit c'est aussi sûrement parce qu'il est un des rares outils permettant de garantir la liberté d'expression et la liberté d'opinion en ligne. Nous ne sommes pas seul·e·s à le penser et à le dire. On peut lire dans le [rapport publié récemment par l'Organisation des Nations -Unis](http://www.ohchr.org/EN/ISSUES/FREEDOMOPINION/Pages/OpinionIndex.aspx) +Unies](http://www.ohchr.org/EN/ISSUES/FREEDOMOPINION/Pages/OpinionIndex.aspx) sur la question : > Le chiffrement et l'anonymat, ensemble ou séparément, créent une zone @@ -68,7 +68,7 @@ Cela pose donc une question sur la démarche : bien que prétendant le dénoncer, présenter ainsi un moyen décrit comme facile et rapide de se procurer des drogues illégales en fait en réalité la publicité. -Une des phrases-chocs qu'on peut entendre parmi d'autres : « ce qui nous +Une des phrases-choc qu'on peut entendre parmi d'autres : « ce qui nous est décrit ici est un véritable marché noir ». Tor est un outil de communication. Les trafics décrits auparavant existent dans notre triste monde depuis longtemps. Ce « marché noir » existe avec ou sans @@ -86,20 +86,20 @@ Le « *dark net* » est d'abord présenté comme des « réseaux parallèles chiffrés ». Mais dans ce cas une bonne partie du discours est erroné. L'usage principal de Tor est de permettre l'accès au web (par exemple franceinter.com) en se protégeant d'une surveillance au niveau du -fournisseur d'accès ou du site auquel on se connecte. Le traffic vers +fournisseur d'accès ou du site auquel on se connecte. Le trafic vers des adresses `.onion` — effectivement internes au réseau Tor et auquel le qualificatif « parallèle » peut éventuellement s'appliquer — [représente moins de 4% du trafic du réseau Tor](https://blog.torproject.org/blog/some-statistics-about-onions). -Dans ce contexte où la majorité des donnés que transporte Tor ne +Dans ce contexte où la majorité des données que transporte Tor ne concerne pas des services `.onion`, dire que « le *dark net* réunit des millions d'internautes dans le monde » est mensonger et semble avoir pour seul objectif de faire peur. Il est ensuite expliqué que le « *dark net* », c'est ce qui ne se trouve pas sur un moteur de recherche. Pourtant, une recherche Google avec -« envoi anonyme de document vers les médias » me permet d'accéder au +« envoi anonyme de document vers les médias » permet d'accéder au site [SourceSure](https://www.sourcesure.eu/) mis en place par plusieurs grands médias francophones, dont *Le Monde*. L'adresse du site permettant de communiquer avec les journalistes est @@ -168,10 +168,12 @@ Il est important de rappeler que le problème que cherche à résoudre Tor est bien différent de celui que cherche à résoudre un groupe criminel. Ce dernier a besoin de communiquer sans se faire repérer pendant un temps assez court, de l'ordre de quelques mois, à une vingtaine de -personnes tout au plus. Alors que Tor cherche à permettre à tout un -chacun — donc potentiellement à des milliards de personnes — de -conserver l'intimité de ses communications en ligne — et cela aussi -longtemps que nécessaire. +personnes tout au plus. Il existe de nombreuses méthodes pour cela. +Au contraire, Tor cherche à permettre à tout un chacun — donc +potentiellement à des milliards de personnes — de conserver l'intimité +de ses communications en ligne — et cela aussi longtemps que nécessaire. +Beaucoup de recherches sont encore nécessaires pour y arriver +pleinement. Quelques erreurs plus ou moins graves ------------------------------------- @@ -206,7 +208,7 @@ hébergeurs. Les autres dispositions dangereuses pour les libertés individuelles et collectives sont bel et bien à craindre comme le droit pour les services de renseignements de pirater téléphones et ordinateurs de quiconque serait vu comme menaçant les intérêts -économiques de l'état. +économiques de l'État. Pour finir par une dernière remarque plus triviale, on entend plusieurs [mauvaises